Depuis plus d’un an, les personnels paramédicaux et médicaux sont mobilisés contre la casse du service public du soin et de la santé. Ils ont pris comme une claque le « quoi qu’il en coûte » et « la santé n’a pas de prix » proférés par Emmanuel Macron.

Les règles austéritaires ont conduit à l’atrophie !

Les personnels hospitaliers sont prêts à affronter la crise. Avec l’énergie du devoir à accomplir mais avec la colère au ventre. Car il nous aura fallu attendre la survenue d’une pandémie pour qu’un président de la République se rende compte de la nécessité de disposer d’un service public de santé efficace et qu’il commence à réinterroger les règles austéritaires qui ont conduit à son atrophie et à son affaiblissement. Dans ce contexte, les assurances d’Emmanuel Macron de la semaine dernière – « la santé n’a pas de prix » ou « ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché » – ainsi que ses promesses de « décisions de rupture en ce sens » n’ont pas bien été reçues.

Comment donner du crédit à un « gouvernement qui a fermé 4 418 lits d’hospitalisation ces deux dernières années ???

Et ça ne règle pas le fait qu’il n’y a pas d’autres personnels mobilisables. Ça fait des années que plus personne ne veut venir travailler et que ceux qui y sont démissionnent ! Depuis un an que nous sommes en grève, on a fait face aux fortes chaleurs de l’été dernier, aux bronchiolites, à l’épidémie de grippe… À chaque fois, à nos demandes de personnels supplémentaires, on nous répond que tout est question d’organisation du travail.

Avec le coronavirus, nos dirigeants ne peuvent plus mentir !

PANDEMIE

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