Le contexte financier (Loi Bachelot, T2A), pousse la Direction à maintenir un plan de maintien à l’équilibre permanent dont les conséquences sont un EPRD très serré et non adapté aux besoins réels du Service Public Hospitalier.

Les personnels du CHD malgré tous leurs efforts sont à bout de souffle…

La gestion à flux tendu des effectifs, les mobilités imposées, le non remplacement des arrêts maladies et de maternité, les heures supplémentaires, le non remplacement des agents en formation, l’annulation de formations prévues, le manque d’autonomie et de marges de manœuvre, la dégradation des rapports sociaux, des relations de travail, l’insécurité, les conflits de valeurs impacte très fortement le collectif de travail et incontestablement les conditions de travail et in fine la santé des salaries.

Le sentiment d’appartenance à notre établissement a disparu.

Les astreintes téléphoniques se mettent en place de manière déguisée.

Une Polyvalence sans cohésion s’installe dans les différents pôles et hors pôles.

Le mode de gestion RH est dégradé.

Une incertitude permanente plane de manière constante sur les équipes de travail (congés, repos, RTT, desideratas…) et entraîne une vie personnelle dégradée.

L’intensité du travail ne cesse de croître.

La lassitude s’installe et malgré le fort engament des personnels la spirale « économique » broie tout sur son passage.

Nous sommes tous en quête de sens et n’arrivons plus à nous situer.

Nous avons l’angoisse du lendemain, l’angoisse de prendre notre poste et de travailler dans des conditions déplorables.

L’absentéisme ne cesse de croître.

Le travail en 12h devient le « fourre-tout » d’organisation de travail qui ne peuvent plus exister de manière normales et nous alertes quant à leurs impacts sur la santé.

Tous ces signaux sont des alertes, des appels au secours….

Le Directeur d’établissement se doit de préserver la santé physique, et mentale des personnels.

Il a une obligation de résultats en matière de cette protection.

Le manquement de cette obligation « pourrait prendre » le caractère d’une faute inexcusable.

Les conséquences pourraient être funestes.

Le CHSCT demande de toute URGENCE la mise en place d’un PLAN D’ACTION DE

PREVENTION des RPS dans notre établissement.

 

Vous pouvez lire le tract ci-dessous ou le télécharger ici :

Ou le lire ci-dessous.

CGT_NEWS_FEVRIER

 

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